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tpe eau potable

10 avril 2005

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10 avril 2005

I. Une nécessité de réagir face à cette pénurie…

      I.      Une nécessité de réagir face à cette pénurie…

L’eau est un des enjeu majeur du développement durable aujourd’hui, une des première préoccupation en ce début de XXIème. La situation  concernant l’eau potable dans le monde est effectivement alarmante, contrairement à ce que pensent la plupart des gens, car ceux –ci ne sont pas suffisamment informés,  les gouvernements  et certaines ONG se voient donc dans l’obligation de réagir à ce problème. 

A.   Une situation alarmante…

La situation est en effet alarmante pour plusieurs raisons. Premièrement, alors que la Terre est appelée la planète bleue, dû à son abondance d’eau, seul une infime partie peut être utilisée à la consommation humaine. Deuxièmement la répartition de l’eau est très inégale entre les pays. Et  enfin, alors que l’eau est source de vie, c’est également la première cause de mortalité dans le monde.

   

1.      97,5 % d’eau salée et seulement 2,5 % d’eau douce

    1. La terre est la « planète bleue »

La terre n’est pas appelée la planète bleue pour rien, en effet     70 % de la surface du globe est recouvert d’eau. Sur l’ensemble de la planète la quantité d’eau est, en tout, estimé à environ 1 400 millions de km3, soit 400 fois la Méditerranée. Cette quantité d’eau n’a quasiment pas augmenté depuis son apparition sur la Terre, il y a environ 3,4 milliards d’années.

Certes l’eau est abondante sur la terre, mais cette abondance n’est qu’un trompe-l’œil, en effet 97,5 % de l’hydrosphère est constitué d’eau salée. Ainsi l’eau douce ne représente que 2,5 % du volume, si la Terre est la planète de l’eau c’est avant tout la planète de l’eau salée.

    1. Même si une partie minime peut être utilisée

On sait que l’eau douce ne représente que 2,5 % de l’hydrosphère, soit environ 35 millions de km3. Mais cette réserve en eau douce n’est pas pour le moins utilisable, elle comprend à la fois les glaces et les neiges, les réserves en eau souterraines, les lacs, et les cours d’eau.

L’eau  immobilisée dans les glaces et les neiges représente environ les deux tiers des réservent en eau douce, 58,9 %, et est quasiment inaccessible à l’homme. De même pour les eaux souterraines, située dans des nappes phréatiques, dont la profondeur est trop importante pour être exploitable par l’homme à des coûts abordables, qui représente un peu plus de un tiers de l’eau douce, 30,8 %. Ainsi, il ne reste plus que 0,3 % de l’eau douce, utilisable par l’homme, venant des lacs et des cours d’eau. Ceci  correspond donc à 0,0075 % des ressources mondiales en eau, soit environ 105 milliers de km3, dont l’homme dispose pour vivre, alors que 1 400 millions de km3 d’eau sont présents à la surface du globe.

    1. Une demande en hausse

   Au cours du XX ème siècle la population est passée de 1,7 milliards d’individus en 1900, à plus de 6 milliards en 2000. Alors que la population a triplé en cent ans, la consommation de l’eau s’est multipliée par six, soit une augmentation deux fois plus importante. Ceci a donc entraîné  une baisse considérable de la quantité d’eau disponible par habitant, qui est en effet passé de  17 000 m3 par habitant et par an en 1950, à 7 500 m3 en 1995. En 2025 la population mondiale devrait passer à 8 milliards d’individus, ainsi la quantité d’eau disponible devrait descendre à 5 000 m3 par personne et par an.

Cette hausse de la consommation de l’eau n’est pas seulement due à l’augmentation de la population, mais également à l’augmentation de la demande moyenne en eau par habitant : une conséquence à la fois d’un accès plus facile à l’eau potable, mais surtout de l’essor considérable de l’agriculture et de l’industrie qui consomment à elles-deux 90 % de l’eau potable prélevée. Pour répondre à un besoin croissant de la population l’agriculture a ainsi du se développer, et a multiplié par cinq la surface globale des terres irriguées ce dernier siècle.

D’ici une vingtaine d’années, la demande mondiale en eau pourrait augmenter de 650 % pour une population mondiale estimée à 8 milliards d'habitants. Aujourd'hui, une vingtaine de pays vit déjà sous un seuil de grave pénurie, soit 1000 m3 d’eau par personne et par an, situés pour la plupart en Afrique et au Moyen-Orient, et devrait passer à 35 pays d’ici 2025, et ainsi toucher 1,8 milliard d’habitants. 

2.      Une richesse inégalement répartie

a.       Un sixième de la population mondiale n’a pas accès à un réseau d’eau potable

Forage hydraulique en Côte d’Ivoire

Cette enfant doit marcher 7 ou 8 km pour aller chercher de l'eau

   On estime que un tiers de la population mondiale vit dans des zones où les ressources en eau potable sont insuffisantes par rapport aux besoins. De même, environ 1 milliard d’individus n’ont pas accès à un réseau d’eau potable.

   Le plus important manque d’eau potable est située dans le triangle entre la Tunisie, le Soudan, et le Pakistan, c’est à dire environ 20 pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, ne disposant de seulement 1000 m3 d’eau douce par personne et par an, et dans certains de ces pays, moins de 40 % de la population n’a accès à l’eau potable, comme au Tchad, en Ethiopie, en Afghanistan, et à Oman.

   En Asie la situation est également critique, alors que celle-ci concentre 60 % de la population mondiale et elle ne dispose que de 30 % des ressources en eau potable.

   En 2000, seulement 62 % de la population en Afrique n’avait accès à l’eau potable, et 81 % en Asie, alors que 96 % de la population en Europe y avait accès et 100 % aux Etats-Unis.

b.      Seuls 9 pays se partagent 60 % des ressources mondiale d’eau potable

   Alors que un sixième de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable, 9 pays se partagent 60 % de l’eau potable présente sur le globe, le Brésil, la Russie, le Canada, la Chine, l’Indonésie, l’Inde, la Colombie, le Pérou, et bien sûr les Etats-Unis.

   Leur consommation est souvent excessive, en moyenne 600L d’eau par jour et par habitant aux Etats-Unis, alors qu’elle est en moyenne de 30L en Afrique. Pour donner un petit ordre d’idée de la situation, une chasse d’eau, tirée plusieurs fois par jour dans les pays développés, consomme 10L d’eau à chaque utilisation, ce qui correspond à la consommation quotidienne d’eau potable de certains habitants, principalement d’Afrique et d’Asie.          

3.      L’eau première cause de mortalité dans le monde

   Ce que ignorent la plupart des gens, c’est que l’eau, bien que première source de vie, et aussi la première cause de mortalité dans le monde. Un milliard d’hommes, n’ayant pas accès à une eau seine, est obligé de boire de l’eau polluée entraîne des maladies, et conduisant ainsi la plupart du temps à la mort, mais loin de la presse et des cameras n’informant donc pas la population de ce désastre.

   Alors que le tsunami, ayant causé environ 220 000 morts, à connu un élan de solidarité considérable, l’eau tue chaque année un nombre inimaginable d’individus, l’équivalent de 30 tsunamis, sans que personne n’en soit informé. En effet 15 personnes meurent, non pas par jour, ni par heure, mais par minute, des maladies liées à l’eau, comme la diarrhée qui a tué 2 millions d’êtres humains en 2002, dont 90 % d’enfants. Le nombre de morts s’élève ainsi annuellement à 8 millions de personnes, ce qui est plus que le sida, et dix fois plus que la guerre.

   Cette source de mort est une véritable tragédie, silencieuse et oubliée. Mais il n'y a pas de fatalité, c'est une question de volonté et surtout de moyens; c’est donc pour cette raison que les gouvernements, et certaines ONG ont décidé de réagire pour tenter de réduire ce nombre affolant de morts.

B.   … Mais des prises de conscience et des mesures voient le jour

La situation concernent l’eau potable dans le monde dans le monde, comme nous l’avons vue précédemment, est devenu, ces dernières années, un réel enjeu pour l’avenir de notre planète. L’eau potable devenu rare, et très mal répartie sur l’ensemble du globe, est étant la première cause de mortalité dans le monde, les autorités, et des ONG, se sont donc vue dans le devoir de prendre les choses en charge et trouver des solutions à ce problème.

1.      Au niveau gouvernemental

a.       Organisation de conférences

Les différents gouvernements ont organisés, ces vingt dernières années une succession de rencontres internationales sur l’eau, ce qui montre bien l’inquiétude de ces derniers. Ils ont ainsi comme objectif de gérer de manière durable les réserves d’eau, les difficultés d’accès à l’eau potable connu par un grand nombre de pays.

La première conférence international

                                  

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